[-Vaal-] Aucune foi, que de la chance.

C'est comme une carte que l'on retourne sans cesse.
Elle ne cessera jamais de nous impressioner.

Un coup gagnante, un coup assassine.
C'est dans l'ordre des choses...



La vie est très peu caline lorsqu'on la vit sous l'espoir de la chance.
j'ai moi même perdu tout espoir dans une roulette bien pire que bon nombres d'histoires sombres.
Il n'y a aucun pile ou face, aucun bluff,
on a beau sortir ses griffes autant que possible, le tort prend place et s'impose,
ainsi naissent les regrets.



J'étais jeune, et haineux.
Je maudissais plus que tout le jour où ma mère ma mis bas dans ce monde.
Une haine si puissante, qui m'attira celle de mes parents, ainsi que de la crainte.
J'étais déjà vagabond dans mon esprit, je ne savais jamais où aller.
J'errais.

Au diable l'avarice, j'exprimais agréablement ma solitude, et ma mysanthropie en ne daignant accorder
plus aucun mot à quiquonque croisait ma route.
Je voulais marcher seul, après que mon père m'ait chassé du domicile familial.

Astrub. Ville maudite dès sa création.
Des pleutres sans foi ni lois, autre que celle de se cacher des influences des Deux Grandes.

Bizarement moi je n'ai jamais cru en mon destin, ni celui des moutons que je croise de jour en jour.
Pour moi la seule loi de ce monde est le hasard.
Et je m'y adapte.



Un jour, lors de mon errance, je rencontra une disciple de Sram,
qui comme moi vagabondait dans Astrub.
Je ne sais pas pourquoi, mais je suis allé lui parler.
Je ne me souviens plus ce que nous nous sommes dis, mais apparement mes compétences au combat
semblait l'interesser. Mais j'étais trop jeune. Et bien sur,
Il y avait encore mes parents...unique barrière à ses desseins.



Une fois chez moi, je m'enferma dans ma cave, sous les cris de mon père,
et me mis à jouer avec une piece...
Si pile, j'irais à nouveau rencontrer la sram vers sa statue demain.
Si face, je n'irais plus la voir.
La piece tomba sur Pile.
Cette piece n'était pas destinée à tomber sur pile, ni sur face.
Ce n'était simplement que du hasard. Et je m'y adapte.


Le Lendemain je suis allé la voir,
et je lui ai parlé de ma vie, de ma miséricorde qui me pèse à force.
Mais ce n'est de la faute à personne. C'est seulement le hasard. Apparement dès ma naissance je n'ai pas eu de chance.
Je me souviens de son regard, un regard si pur et beau, dans le corps d'une meurtrière.
Elle m'écoutait attentivement, et me proposa de voyager avec moi, jusqu'à Brakmar.

J'ai jeté une piece à ce moment là.
Si pile, je la suivais derechef, une fugue.
si face, je demanderai la permission à mes parents de partir en pélerinage.
La piece tomba sur face. Elle me sourit à ce moment là.





Comme le hasard en avait décidé, je suis allé parler à mon géniteur.
Rejoindre Brakmar était un affront. Mon père me giffla.
Je ne comprenais pas.
Le Lendemain je raconta cette nuit à la disciple de Sram.
Son regard changea et devint plus meurtrier lorsque je lui décrivit la réaction de mon père.

Pour la première fois elle me parla plus de elle, dont son voeu de fidélité envers Le Mal.
Ca se voyait qu'elle vouait une folle admiration envers son maitre. Elle ferait tout pour lui.



La nuit était tombée.
J'errais dehors.
La pluie, si limpide pisse des 12 ruisselant sur nos âmes, telle l'absolution que tous recherchent.
Ma piece tomba dans une flaque dans un bruit lourd.
Face. Le hasard décida que je devais rentrer chez moi.

Lorsque j'ouvris la porte d'entrée, j'ai pu entrevoir le cadavre de mes parents.
Assassinés sauvagement.
Un papier roulé dans la bouche à mon père, que j'ai lu,
stipulait : Au bontarien de père qui trahit la Volonté du Mal

J'ai commencé à comprendre.
La piece que je venais de jeter roula sur le sol, et tomba sur face à nouveau.
C'était décidé, je me devais de la suivre.


Sans aucune surprise, elle m'attendait à la statue de sa divinité.
Je n'ai pas eu besoin de lui expliquer la situation,
c'était elle ma libératrice.
Comme quoi le hasard fait souvent bien les choses.
J'ai pris la décision de la suivre partout où elle ira, et de faire tout pour elle.





C'est comme une carte que l'on retourne sans cesse.
Elle ne cessera jamais de nous impressioner.

Un coup gagnante, un coup assassine.
C'est dans l'ordre des choses...
...ma carte s'appelait Ezechya.